Sept ans après, Julie et Denis sont à nouveau en finale de « Pékin Express », diffusée ce mardi soir sur M6.
Auto-stoppeurs qui se trompent de route ou qui s’arrêtent en plein milieu, épreuves compliquées, duel final… pour l’instant, vous n’avez pas eu beaucoup de chance cette année !
Denis : Oui, je pars du principe que la chance, on l’a ou ne l’a pas, mais qu’il faut aller la chercher. Quand ça vous arrive une fois, cinq fois, quinze fois, ça vous touche un peu au moral.
Julie : Mais ça nous a vraiment forgés dans cette aventure. Rien n’était facile, et puis, je pense que tant qu’on ne connaît pas ce genre de galères sur Pékin Express, c’est que l’on a pas fait le vrai Pékin Express ! Comparé à il y a sept ans, c’était vraiment particulier : un homme et une femme, normalement, ça fonctionne bien sur le bord de la route mais là, c’était plus difficile.
Denis : Au bout d’un moment, le plus important, c’était de ne pas arriver dernier. Juste ça, c’était une grande victoire, parce qu’on passait parfois 2h30 sur le bord de la route…
Vous avez été surpris d’arriver en finale ?
Denis : Sans prétention, non. On sait très bien qu’il fallait le petit coup de pouce nécessaire, mais on avait fourni beaucoup d’efforts.
Julie : La deuxième épreuve de demi-finale a été galère. On a pris un chauffeur devant les filles qui s’est planté de route : j’ai été mise à bout de nerf par cet autostop. Ce que je ne supporte pas, c’est de ne pas maîtriser les choses. L’accumulation de toute cette journée, j’ai craqué, je n’en pouvais plus et encore : je pleurais déjà dans les voitures.
Denis : Cela aurait été une catastrophe de sortir sur une enveloppe noire. Je pense à Thomas et Mathieu (éliminés la semaine dernière en demi-finale à cause d’une enveloppe noire, NDLR), parce que perdre deux années de suite comme ça, psychologiquement c’est dur. On les a eu au téléphone depuis, on sent que c’est une blessure, parce que tu n’as pas ton destin en main. C’est quelque chose qui peut te hanter un certain moment, moi ça serait le cas. On est arrivés en finale reboostés, parce que pendant la demi, tout s’est généralement bien passé, on avait pas l’habitude !
Vous êtes très apprécié cette saison sur les réseaux sociaux : est ce que c’est quelque chose que vous avez également ressenti ?
Julie : Énormément. C’est incroyable ce que l’on reçoit comme soutien. Pour la demi-finale, on a mis deux jours pour répondre à tout le monde, parce qu’on s’efforce de répondre, même si ce n’est qu’un petit clin d’oeil ou un pouce en l’air. On joue le jeu parce que les gens prennent du temps. En Corse, je n’en parle pas, on a toute la nation derrière nous (rires). Les gens se reconnaissent en nous, nous disent : ‘Ça fait du bien de voir des gens qui s’engueulent, vous êtes naturels, spontanés’. C’est le plus beau cadeau que l’on puisse nous faire ! On ne calcule rien avec Denis. Au bout de trente secondes, on a oublié le micro et la caméra.
Denis : Avant la diffusion, on en avait un peu parlé, on était un peu inquiets : quand on l’a fait il y a sept ans, les médias et réseaux sociaux existaient, mais pas comme aujourd’hui. Tout va trop vite !
Finale de Pékin Express, ce mardi à 21h05 sur M6