Au lendemain de la décision de la FFF d’arrêter tous les championnats amateurs, le président du CS Sedan Ardennes Marc Dubois a confié ce vendredi à ‘l’Ardennais’, « sa grande frustration et son profond sentiment d’injustice », alors que les Vert et Rouge (2e de leur groupe) vont devoir disputer au moins une saison de plus en National 2.
Le classement a en effet été entériné au soir de la 21e journée – la dernière qui a pu être disputée avant la pandémie de coronavirus – et c’est le SC Bastia, alors leader, qui a été promu en National. « La FFF (Fédération française de football) a retenu la solution la plus simpliste qui soit alors que tous les autres critères nous étaient favorables, regrette le président du CSSA. Nous jugeons cette décision arbitraire et nous allons saisir le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) pour obtenir réparation avec un collectif de clubs qui se sentent, eux aussi, lésés. »
La réaction de Marc Dubois : « Ne pas être promus en National, c’est pour nous une énorme frustration, un très gros sentiment d’injustice, alors que nous avons été en tête du championnat de septembre à février, après avoir gagné nos treize premiers matches.
On a ensuite eu un petit trou d’air, à cause d’une cascade de blessures et de suspensions, mais nous allions de nouveau avoir un effectif au complet. C’est pour ça qu’on a aujourd’hui beaucoup d’amertume, car il restait neuf matches à jouer et je suis persuadé qu’on aurait pu revenir sur Bastia.
Je reconnais que la décision n’était pas facile à prendre, mais la FFF a choisi la solution la plus simpliste qui soit, en arrêtant le championnat à la dernière journée disputée. C’est une solution injuste parce que, de notre côté, on venait de jouer des clubs de haut de tableau et on aurait évidemment aimé que notre adversaire les joue aussi…
On est terriblement frustrés, car sur la totalité des autres critères – le goal average particulier avec Bastia, le goal average général, le nombre de journées passées en tête, le classement à la fin des matches allers… – on était devant.
Nous jugeons donc cette décision arbitraire et nous allons saisir le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) pour obtenir réparation avec un collectif de clubs qui se sentent, eux aussi, lésés.
On va aussi intenter une seconde procédure devant le CNOSF, car on estime qu’il y a eu un manque d’équité devant la DNCG. Ce que l’on demande à un club, on doit le demander à toutes les équipes et on a des éléments qui indiquent que cela n’a pas été le cas.
Le dossier est désormais entre les mains de notre avocat. Mais ce qui est sûr, c’est que quelles que soient les décisions qui seront prises, on reviendra encore plus forts dès qu’il sera de nouveau possible de jouer au football. »