Pierre-Noël Luiggi, PDG d’Oscaro – le principal sponsor du Sporting Club de Bastia – s’est exprimé ce vendredi au sujet de la rumeur l’annonçant comme le repreneur du club. Une rumeur démentie avec fermeté par M. Luiggi au micro d’Alta Frequenza.
« Est-ce que le groupe que je représente, Oscaro.com, dont je suis propriétaire en grande partie, est aujourd’hui repreneur du Sporting Club de Bastia ? La réponse est non. Est-ce que Pierre-Noël Luiggi en tant que personne physique est repreneur du Sporting ? La réponse est : il ne peut pas le faire parce qu’il n’a pas de moyens personnels pour le faire. Au moment où je vous parle, la rumeur est complètement infondée. Ni Pierre-Noël Luiggi, ni le groupe Oscaro, n’est aujourd’hui repreneur du Sporting. Nous sommes très fiers d’avoir accompagné le club pendant 7 années mais nous n’avons pas réfléchi à reprendre le club, qui est dans une mauvaise posture. On m’a appelé, et ce n’est pas la première fois, pour que je regarde le dossier de reprise du club. Les dirigeants m’ont appelé pour me dire : « est-ce que tu veux bien regarder dans quelle mesure tu pourrais nous aider à conserver un avenir au club ? » Et pour la première fois depuis septembre, je n’ai pas dis non, j’ai dis : « oui je vais regarder ». Je n’ai pas encore vu le dossier. Pour regarder un dossier il faut un audit stratégique, savoir si c’est compatible avec la stratégie du groupe, il faut un audit d’environnement général, il faut les comptes que je n’ai pas encore vus, et ensuite le contexte juridique. Pour un dossier dans une affaire de cette taille, il faut plusieurs semaines, nous n’avons pas commencé. Hier j’étais actionnaire à 0 % du club avec zéro chance de le devenir. Aujourd’hui, je suis actionnaire à 0 % du club, avec 1 % de chance de le devenir. Ce qu’on annonce, c’est à dire que je suis repreneur du club, c’est à 99 % faux. Il est hors de question de reprendre le Sporting par pitié. Il faut qu’il y ait un désir de la part du groupe, c’est-à-dire qu’il y ait de l’intérêt pour Oscaro, qui ne va certainement pas mettre des dizaines de millions d’euros dans cette affaire. Il faut que le dossier soit complètement épluché, on ne l’a pas vu au moment où je vous parle. On est vraiment dans la spéculation la plus totale. »