Le procès de Bernard Giudicelli, président de la Fédération française de tennis, qui comparaissait mardi pour des faits présumés de favoritisme, a été renvoyé à janvier 2018.
Le procès du président de la Fédération française de tennis (FFT), Bernard Giudicelli, qui comparaissait mardi à Bastia pour favoritisme lors de la construction d’un centre de tennis, des faits qui remontent à 2013 alors qu’il présidait la ligue corse, a été renvoyé à janvier 2018.
Ce renvoi fait au dépôt d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) par la défense d’un autre mis en cause, Paul Navari, maître d’oeuvre du chantier, visé pour complicité. Elle vise le statut de ce dernier, d’abord entendu comme témoin puis renvoyé en correctionnelle.
Auparavant, la défense de Bernard Giudicelli, élu depuis février à la tête de la FFT, avait plaidé devant le tribunal la nullité des poursuites qui le visent
A l’ouverture du procès, l’avocat de M. Giudicelli a demandé à la présidente du tribunal la nullité de la citation à comparaître, et la nullité des poursuites. Me Bruno Quentin a notamment pointé que le montant de la subvention perçue pour la construction était pile de 50% selon lui et non «de plus de 50%», le chantier ne tombait pas selon lui sous le coup d’une obligation de publicité.
Bernard Giudicelli, qui n’a jamais été condamné, comparaît pour la deuxième fois dans cette affaire, puisqu’il avait déjà été convoqué devant le tribunal correctionnel de Bastia en novembre 2015. Le tribunal avait alors donné raison à son avocat qui soutenait que la convocation de M. Giudicelli était trop imprécise pour lui permettre de préparer sa défense.