Dans un duel important pour le maintien, Bastia s’est relancé en bas de tableau en prenant le dessus sur Dijon (1-2).
Un match de la peur. L’image est classique chaque saison, mais elle définit bien cette affiche entre Dijon, 17ème au coup d’envoi, et Bastia, lanterne rouge de Ligue 1. Les Corses en sont sortis vainqueurs grâce à des vertus qui pourraient les porter loin dans cette mission.
C’est pourtant contre le cours du jeu que Bastia allait débloquer la situation dans ce match tendu et très engagé. Haddadi distillait un centre fort précis pour Crivelli, dont la reprise faisait mouche (0-1, 17e). Supérieur dans la possession durant ce premier acte, le DFCO ne tardait pas à égaliser. Pierre Lees-Melou permettait à son équipe de ne pas douter en reprenant un centre de Chafik d’une tête puissante (1-1, 29e). Les lignes s’étiraient et les deux équipes se répondaient. Crivelli, qui a pesé dans cette rencontre, faisait encore passer un frisson à Gaston-Gérard (32e), avant qu’Abeid ne réponde pour les Dijonnais d’une frappe audacieuse (39e).
Au retour des vestiaires, le Sporting mettait le pied sur l’accélérateur. Toujours intenable, Allan Saint-Maximin s’offrait un slalom dont il a le secret conclu par un tir qui frôlait le montant de Reynet (47e). Une première alerte avant ce qui aurait pu être un petit bijou. D’une frappe magistrale à 30 mètres, Ngando trouvait le poteau de Reynet mais Cahuzac, opportuniste, redonnait l’avantage aux Corses de près (1-2, 58e). Après une nouvelle occasion de Langis pour Bastia (59e), Dijon prenait ensuite les choses en main mais Leca sortait le grand jeu pour préserver son but (69e). Les dix dernières minutes étaient complètement folles. Reynet détournait un tir de Saint-Maximin (82e) avant que Rivière ne manque l’égalisation à trois reprises dans une fin de match étouffante (88e, 90e, 90e+3) ! Admirables de solidarité, les coéquipiers de Saint-Maximin résistaient à la pression dijonnaise pour conserver ce précieux avantage. Un succès qui ne leur permet pas de quitter cette dernière place, mais qui les relance dans la course au maintien.