François Ciccolini, l’entraîneur de Bastia, s’est expliqué ce mardi dans Team Duga à propos de son accrochage verbal avec Mario Balotelli. Selon lui, tout est parti d’une insulte de l’attaquant italien de Nice.
« Je ne voulais pas polémiquer. Mais je vois qu’on dit n’importe quoi. » Dans Team Duga, ce mardi sur RMC, François Ciccolini a donné sa version des incidents qui ont eu lieu vendredi soir lors de Bastia-Nice (1-1). Les cris de singe à l’encontre de Mario Balotelli, l’entraîneur bastiais ne les avait pas entendus. Il les déplore. « Personnellement, quand l’équipe s’échauffe, je ne vais jamais sur le terrain, a-t-il assuré. Je n’ai rien compris à tout ça. Je l’ai su une heure après le match. Il y a des imbéciles qui ont pu faire ça et ça nous porte tort. Moi, je travaille toute la journée avec des blacks (sic). Aujourd’hui, je me suis expliqué avec mon groupe. On a parlé avec les joueurs de ce qu’il s’est passé dans les tribunes et ensuite avec Mario Balotelli. On en a débattu. Il n’y a pas de souci de ce côté-là.
Quant à son accrochage verbal avec l’attaquant italien dans les couloirs de Furiani, il a été causé selon lui par les insultes du Niçois. « Moi, je conçois que Mario Balotelli soit très énervé, hors de lui, qu’il ait pété un câble parce que c’est normal, a indiqué François Ciccolini. Si vous regardez les images, est-ce que c’est moi qui lui parle ou est-ce que c’est lui ? Il m’a parlé avant. S’il m’avait insulté, je n’aurais rien dit. Mais il ne faut pas insulter ma mère, qui a 80 ans et n’a pas fait le métier dont parle monsieur Balotelli. Je suis un éducateur. Je me suis emporté, c’est vrai. Mais ma mère à 80 ans et elle n’est pas loin de mourir. Donc laissez-la tranquille parce que ça peut prendre d’autres proportions. C’est pour ça que je me suis énervé. »
« Moi, je dis « où tu te crois ici ? » parce que ma mère, tu ne vas pas l’insulter, ni ici, ni ailleurs. C’est tout. Je ne parlais pas de l’affaire dans les tribunes pour la bonne raison que je ne la connaissais même pas, a ajouté François Ciccolini. (…) Moi, je vais vous parler de votre mère et on verra quel droit de réserve vous allez avoir. Je n’aurais rien dû dire. Mais sur le coup, ça fait mal, très mal. Je comprends qu’il soit énervé. Mais pourquoi il me parle ? Je ne comprends pas pourquoi il me parle. » L’entraîneur de Bastia, qui s’était déjà fait remarquer pour avoir traité Lorik Cana d’ »Albanais de merde » en 2005, s’attend maintenant à des sanctions contre le club corse. « Je pense qu’on va être sanctionné. Mais justement, comme les autres. »